Près de soixante-dix (70) % de la population ivoirienne travaille dans une forme d’activité liée à l’agriculture. Nous n’avons réellement aucun programme de développement de la Zone rurale qui est la zone qui produit la richesse de la Côte d’Ivoire. Cette zone rurale est restée pauvre depuis l’indépendance. Notre pays est resté agricole et plus de 60% de nos recettes d’exportation proviennent de l’agriculture et pourtant, nos paysans sont toujours pauvres. Nous achetons aux paysans très mal le cacao, le café, l’anacarde, l’hévéas. Nous n’avons toujours pas pu mécaniser notre agriculture. Nous sommes restés encore dans la pratique d’une agriculture extensive. Il y a eu quelques progrès, mais cela ne suffit pas. Au niveau de la culture vivrière, nous avons aussi échoué. Nous n’arrivons toujours pas à nourrir notre population. La production du riz et quelques produits vivriers reste insuffisante. Nous n’arrivons pas toujours à transformer sur place nos produits agricoles et nous n’avons presque pas de système de conservation de denrée alimentaire. Nous continuons d’importer du riz et d’autres produits alimentaires.